De nos jours, le salaire d’une seule personne ne peut plus subvenir aux besoins d’un foyer. Pour vivre correctement, les parents sont contraints de travailler. Cependant, les tarifs de garde d’enfants à domicile flambent et ne sont plus à la portée de tous. Heureusement, il existe plusieurs aides et avantages financiers qui permettent de réduire les charges.
L’aide financière « Libre Choix du mode de garde »
Le Libre Choix du mode de garde propose deux types d’aides financières. Avec Pajemploi, les parents bénéficient d’une aide financière qui sera directement versée sur leur compte bancaire tous les mois. Elle comprend une partie des cotisations sociales et de la rémunération de la nounou. Le montant varie selon leurs ressources financières, le nombre d’enfants et leurs âges, allant de 177 à 467 euros pour les enfants de moins de 3 ans, et de 88 à 234 euros, pour les enfants entre 3 et 6 ans. En tout cas, au moins 15 % des dépenses seront à la charge des parents. À l’anniversaire des 6 ans du petit, cette aide disparait automatiquement. Pour être éligible à la PAJE, il faudrait avoir une activité professionnelle et un enfant de moins de 6 ans, et surtout respecter le tarif de baby sitting minimum. Il est également possible de cumuler les dépenses liées au recours d’une assistance maternelle agréée et d’une nounou.
Concernant l’aide CAF garde à domicile, seules les charges sociales sont prises en main par l’organisme et seront déduites de vos charges sociales. Elle est plafonnée à 50 % du montant des charges sociales avant abattement, à hauteur de 459 euros pour un enfant ayant moins de 3 ans et de 230 euros s’il est âgé entre 3 et 6 ans. Pour obtenir l’aide Libre Choix du mode de garde, déposez une demande à la CAF. Cette dernière déclenchera par la suite votre inscription à Pajemploi. Néanmoins, en passant par une agence de babysitting, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Cette dernière pourra se charger de toutes les formalités.
Les avantages fiscaux
Les avantages fiscaux sont accessibles à tous. En effet, pour tous les travaux réalisés à domicile, y compris la garde d’enfants, il est possible d’obtenir, soit un crédit d’impôt (pour les non imposables), soit une réduction (pour les contribuables) d’une valeur de 50 % des dépenses engagées pendant toute l’année. Ce qui signifie que la moitié des sommes déboursées vous sera remboursée ou déduite de vos impôts. Cet avantage fiscal est limité à 12 000 euros, et majoré de 1 500 euros par enfant à charge. Dans ce cas, le plafond est de 15 000 euros. Il faudrait noter que si le montant des impôts pour l’année n’atteint pas les 50 % des charges de la garde à domicile, l’État vous remboursera la différence.
Exemple : Le tarif de baby sitting s’élève à 20 000 euros dans l’année. La réduction d’impôt équivaut alors à 7 500 euros, puisqu’on ne prendra en compte que le plafond de 15 000 euros. Or, la totalité de vos impôts est de 5 000 euros. L’État vous remboursera donc les 2 500 euros.
Le crédit d’impôt touche principalement les dépenses liées à l’emploi d’une nounou à domicile : salaire de garde, prime, cotisations sociales à votre charge et frais de transport. En revanche, il faudrait déduire l’aide de la CAF ainsi que les aides libres.
Remarque : Le crédit d’impôt est cumulable avec les salaires des autres employés à domicile (jardinier, aide ménagère, aide scolaire, etc.), sans dépasser la niche fiscale de 10 000 euros.
Les autres aides pour financer la garde d’un enfant
Si vous souhaitez engager directement un professionnel de garde à domicile, vous pouvez utiliser la CESU bancaire pour rémunérer votre employé. Cette solution permet de faire une déclaration grâce à un seul paiement pour toutes les cotisations obligatoires. Les CESU pré financés par exemple sont financés par les employeurs des parents, les Comités d’entreprise, la Sécurité sociale...
Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de votre département et de votre mairie sur les aides locales possibles pour réduire les frais. Enfin, certaines sociétés offrent à leurs salariés un coup de pouce pour aider les parents à subvenir aux charges liées à la garde de leurs enfants, à la limite de 1 830 euros.